8.9.10

à ton œil intérieur

te recevoir
à l’aviron de nos ventres canoës
se rendre à l’abandon
aux profondeurs du sentiment d’aimer

le présent immobile vivifie le désir de me lier
tes vents m’appellent
tu veux partager mon abri sucré
te retrouver
majestueux et flamboyant
et être
attirée
à l'aube passagère de tes blessures

accueillons notre désir
le temps que brûle l’encan
au centre
touchés
j’apparais en crescendo
ton rire tard
détendu
entre à mes hanches 
allonge les amants

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