10.11.10

à l’obscurité de la recherche

Exode. Étire. Prolonge. Je veux ce moment pressentir.  Cet abri de sable, coquillages de larmes, soleil de pluie. Une tortue rouge pâle, tachetée argent. Stop les manœuvres.  Me reposer quelques minutes. Près d’une griffe de roche, conjoncture sauvage. J’aime quand ça gondole,  me détendre sous la boussole. Ne rien craindre.

Recommençons. Sur ces plages possibles, fragments et explosions miniatures, essais de langage, mots-corps, cousus de fils lumineux. Au sol de tes épaules,  je lis ta veine,  je vais à tes seins. Amant de l’est et des entretiens. Croître est une expédition.

Vocalises rugueuses. Coin de loupe. Dictionnaires intégrés. J’ouvre sur le cercle du noyau, les cerises du cerf, la chaine de montagnes céramique. Difficile de garder l’équilibre sur la pointe d’une pyramide. Je me sens dromadaire à Newyork. Femme châssis, fenouil, fleurs de curcuma, antennes de joie, franche des bois, gibbon. Arbre mâle, houppe, implants de données, Demeter ou Parques, loin de Hadès. Soyons pariétal de citrons. La parole a le plancher. Les pensées s’épanouissent. Nos enclos rapetissent. Ils éteignent les étoiles de plus en plus tôt.