17.9.10

pas à pas dire


Un secret. Nous sommes fais pour s’étendre sur le pain. Je le sens. Moi aussi, je peux avoir peur,  je veux aller vers elle, l’embrasser. Je veux vieillir en souriant, en riant, en étant avec toi, mon fou qui  m’a tant consolé. Nous nous retrouverons. Il n’y a aucun obstacle sur notre ciel. Rien. Rien, ni personne ne peut nous empêcher de nous réunir. Pas même le silence et le temps.

Les amours débutants sont des amours fébriles. Je t’aime vaste, le cœur que j’ai dans la tête est grand. La vie peut s’arrêter en un instant. Nous sommes mortels mon rêveur magnifique. À l’aube de ce commencement, dansons au rythme des chandelles et des doux vents du printemps.  Rejoignons-nous du coté des compléments. Je veux être un fruit, une flamme verte, bleue, blanche, crème, semblable à ces transparences de l’aube sur lesquelles je m’étale. Je suis habitée par toi, l’homme de nuit, de fêtes et de rires. Je ne veux pas douter de ce qui pourrait nous arriver. Je suis à portée de cœur, là, tout à coté. Au bout de ce chemin de quelques  heures.

Je suis celle qu’il me faut d’abord, ensuite, ça importe peu.  Je ne veux pas connaître la suite, je ne veux pas savoir ce qu’il adviendra de nous. Je veux respirer ce que me tend ta bouche. À portée de doigtés, cet âge amoureux ce joue. Allons là où nous ne pourrons plus reculer. Allons marcher sur les mains de la terre.

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