14.9.10

le temps parcouru

Communion dans les bois, nous y sommes. Les loups sont nos ombres. Pour ce soir seulement, mêlons-nous de promesses. Tu me rêves de possibles. Reprenons. Je t’aime au-delà des papiers électroniques. Être loin de toi, c’est être trop. Je suis volatile, feu bleu, forêt d’étoiles, une sirène à l’opéra, marine poisonne, algues, macramés et nœuds, lune d’automne sur la mer refaite, éclats, miroirs sur l’eau. Mais avant.

Je révise les codes du bonheur. Je me repasse l’examen. Je dois apprendre les tempêtes. Naviguer sur des nuages troubles et ne pas sombrer. La vérité, je dois dire seulement la vérité de la solitude. Des nuages passent devant le soleil et ça fait du bien. Il. Les yeux fermés. Je marque d’un trait subtil le commencement d’une autre lumière. Car mon amour est sont, ça, ces, des paysages que nous habitons.

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