4.10.10

session 0000

Note : Beauvoir et Sartre écrivent côte à côte dans un bureau  enfumé. Cette vision à quelque chose d’horrible.

Nos regards échangent des paroles silencieuses. Je suis appelée à tes petites éternités. Tes yeux pénètrent lentement ce désir d’horizon sans faille, j’y suis. J’illumine le destin de croquis infinis, je m’allume telle une star atteignable, un store vertical à l’obscurité inévitable qui se résigne. Dormir. Imprégnés de nos corps.  Inlassablement, nous tremblons entre les heures des matins obscurs. Les couleurs, un dégradé sonore. Je ne suis pas seule à comprendre la langue de ce futur, ce mélange à tes souhaits réalisables. Il m’arrive de te déminer. Tu le veux et j’aime ça. Nous sommes Jésus. 3 chances. Et puis. Après. Ça casse en continuité. On s’en fout. Zoup ! La trinité !

Sur la planète Islande, là où on ne cherche pas  les geysers et les feux condensés, saunas, habitudes et rituels, dimensions pacifiques, ce racontent  des histoires seules, naissent et s’évaporent des brumes incandescentes. En une grande fraction de seconde, les lumières changent. Quelques minutes, je t’invite à ce chant de mots choisis.  Amour inconditionnel.  Détachement.  Regarde la ressemblance qu’il y a entre ton amour du fruit et l’arbre résultat. (Gauvreau au secours) ! Musique !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire