21.10.10

mirage réel

Tradition classique.Vue sur mer.Vague sous les soleils espiègles.Tu t’affales. C’est toi le lion sur la dune. Le farwest au ralentit. Le désert. Ce mirage en carton. En plus de marcher sur le sable rouge. Arrêtons. Rien ne presse de se rendre à mourir.

Allons vers ces danses oblongues, sur la grève sauvage où les vagues lentes apaisent la peur de rompre. Chaleur de l’eau saline, baiser infini, retransmission parfaite, je te sens border l’escale. Lèvres conforts, bateau, avion, pieds, mains. Mouiller pour ensuite toucher nos terres. Ritualiser. La vie est éphémère. Je me demande d’où provient ce sentiment d’être lié à toi. Interminablement.

Paisible, calme, sage, vieille ? Trop de maintenant à vivre. Initiatique. Ce soir est trop tard. Je ne danserai pas avec les ombres. Les talons de la pluie claque sur la fenêtre. Je m’échappe à notre rendez-vous. Démarre les tapis. Abandonne ta peur, elle sera dissoute. Le bonheur ? Il ressemble à cet orange de juillet.

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