Je veux te redire lentement ce qui me capture quand tu me regardes. J’aimerais me tendre à la paume de ton édredon, évaporer les derniers songes, découvrir la finale des mots, ceux que tu chantes en murmurant. Pour t’amener jusqu’à moi, je ne prévois rien, pas de plan aux creux de mes bras. Seulement le désir d’être là si là, au sol du fa. Te toucher, te sentir, te rendre plus beau.
Disons-le, cet amour est infini. Viens. Juste à mes hanches, reviens. Ensuite, ce sera à moi. Nous n’aurons plus besoin de parler, seulement entendre le chant satisfait de cet état naissant. Simple et complet. Nous ferons la suite de l’amour. Avant de vieillir, tu me diras oui, me couvriras de la douceur de ton souffle.
Je t’aime en silence, je te patine lentement, sur le café du matin je m’étale. Ta nature se mélange à moi. Il y a des odeurs de chats et de fleuve, des foins séchés, des lumières d’automne sur ta peau cachée. Je veux être la somme de tes pensées extatiques.
Ne m'invente plus rare.
Que de perles dans ce texte et le final "ne n'invente plus rare" sublime le tout. Bravo.
RépondreSupprimerIntense, j'aime
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