24.10.10

la patience des oiseaux

J’ouvre sur ces fragments abandonnés, des pertes que je tente de résoudre. Je crie de partout, les cris ne s’entendent plus. Comment est-ce possible ? S’aimer autant que nous. Ce silence est une apparition. Là, à presque la suite.

Je ne peux pas encore te parler des fleurs. Ça vient de moi. J’ai absorbé ce besoin de. Juste. Être bien. Sentir. Savoir que tu es satisfait. Je veux jouer avec toi sur le toit de la chambre. Cet acte délicat de rapprochement, nos désirs palpables, ne pas soutendre leurs arrêts. Une nuit de lune blanche, avant l’aube, midi ou après la suite des gestes de ce rendre, nous saurons. Ma douceur te sera offerte, tu viendras. Échouer sur mon âge. J’ai envie d’être couverte avant l’hiver.

Je jardine dans la cuisine. Je bois de la terre. Des neiges roses tombent sur le plancher. Tant de pattes pour s’assoir. Je veux me laisser agir. Impossible de me confondre. La peur ? Je ne veux pas qu’elle nous éloigne. La vie est ce regard intérieur, des moments de guérison. Les odeurs descriptibles en un mot, c’est moi, oui, je suis libre. Ne pas m’enfermer dans les émois. Je ne connais pas de fleuves trop rapides. Je ne dois pas étirer ce bonheur. Ne pas penser à l’éloignement. Non plus à ce temps sans toi. Ne pas inventer ce qui serait différent de nous. 

La vie sait.

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