3.9.10

La chambre des lunes


« danser c’est caresser la terre » Flore
Je m’offre sur la table infinie du temps.  Je cueille ces fruits minuscules. Ils tournoient au-dessus des peaux tunisiennes, aux sons des musiques océanes. Ce safari nocturne défile sur nos corps embués. Dansons la porcelaine sans se soucier de l’âge de la nuit. Nous sommes les maîtres imparfaits de ce cirque. Amusons-nous sous la lune verdâtre. La nuit se couvre des bleus que j’aime. Turquoise, acier, glacé, de Prusse...
L’histoire ne se répète pas.
Je dessine ces îles dans le ciel d’hiver. Complète ? Personne de peut déchirer l’image. Je souffle sur la vie et déplie la mémoire de la mort. La mort est subtile, la vie nous apprend comment la saisir ?

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