24.11.10

de l’autre un

Sous l’eau, nous découvrons la souplesse des roches. Tu deviens très beau. L’homme de grenouilles. Je ne croyais pas réussir à descendre si creux. Le fond du gouffre est lumineux. Le noyau de la mer éclate en milliers de poissons, ribambelles multicolores. Je rêve. Pas de place pour l’angoisse. Le noir existe-t-il ? J’apprends les chronos. Superposer. Monter et descendre les étages, dépressuriser, écrire pour le tuba, danser sous les palmiers. Toute bossa nova. Le soleil, le vent, la mer, le sel, les turquoises du tao. Éternels. 2000 battements de rayons sur le sable violet.

Cadences de vagues. Je courbe sur ton dos. Arrête sur ma peau, secondes de joie, rassemblés sous le ciel imparfait. Être du probable impossible. Là, près de nos os. À ne plus contredire le temps mort. Il ne presse pas. Sortons au ralentit de cette grande pièce vide. Encline à ne plus être de lieu. Sous les grands soleils dominants,  je veux te tisser, entendre ton souffle quand tu passes à traverse.  

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